La copropriété

Copropriété

Le concept de copropriété se développe en Côte d’Ivoire sous l’action de M. KOUASSI Alamo.

Dans les deux versions de son livre « L’AFFAIRE DES RSI – L’AGRO BUSINESS  EN COTE D’IVOIRE », Bruno proposait plusieurs pistes pour développer l’agriculture en Afrique. Parmi les structures existantes, il avait repéré, dès 2017, la coopérative Hevea et son président Alomo Kouassi. Il écrivait en septembre 2018 : « Alamo est un homme de conviction, qui a développé le principe de « copropriété ». Plusieurs personnes se regroupent, comme dans une tontine, et financent ensemble un projet : collège de 13 classes à Koyekro, un pont à bascule de 80 tonnes à Duekoue, un hôtel de 60 chambres en cours de construction. »

Mais également le développement agricole avec la SCOOPS heveiculteurs associés. Une succès story ivoirienne. Alamo essaie de structurer la filière avec l’Association des Prestataires agropastoraux de Côte d’Ivoire (APRESAP.CI). » Cette structure est une reprise de l’idée de fédérer et de labéliser la filière, écrit dès février 2017.

 

Les origines de la copropriété :

A l’origine, La copropriété est l’organisation qui fédère les propriétaires de plusieurs lots au sein d’un immeuble, d’un ensemble d’immeubles bâtis ou de propriétaires d’un terrain. Chaque co-propriétaires reçoit un lot correspondant à son bien, ainsi qu’une quote-part des parties communes. La France compterait près de 8 millions de logements en copropriété.

Chaque pays a sa propre réglementation. Le syndicat de copropriétaires représente la copropriété et effectue les travaux nécessaires. Souvent bénévole, il regroupe des copropriétaires au sein du conseil syndical. Il est accompagné par un syndic de copropriété, une agence immobilière spécialisée dans la gestion d’immeubles collectifs.

Il est a souligné qu’un mouvement solidaire coopératif,  Les castors, s’est développé dans les années 1900.

« Les Castors sont un mouvement d’autoconstruction coopérative né après la Seconde Guerre mondiale en France. Il est aujourd’hui implanté au niveau national et compte près de 50 000 adhérents.  Il s’agit non pas d’une association, mais de plusieurs associations plus ou moins indépendantes, fédérées par la Confédération nationale d’autoconstruction CASTORS. Chacune a la même vocation et propose les mêmes services avec des variantes suivant les régions. Le mouvement est apparenté aux expériences des « cottages sociaux » de l’entre-deux-guerres1, qui fonctionnaient suivant un principe similaire. Entre 1921 et la Seconde Guerre mondiale, sous l’impulsion initiale de l’ingénieur Gëorgia Knap et favorisés par la loi Loucheur de 1928, 22 groupes de la région lyonnaise ont ainsi construit plus de mille maisons2. »[source]”

Le principe était simple, plusieurs familles s’aidaient pour construire la maison de l’autre, plus rapidement, à un cout moins important que sur le marché traditionnel, par la solidarité et l’entraide.

En savoir plus : http://www.maisoncastor.com/

 

Le projet ivoirien :

“La Copropriété est un modèle d’investissement Coopératif, en vue de la réalisation de projets de Développement à exploitation collégiale. Ce modèle, labellisé ci-cop, fondé par un fonctionnaire planteur ivoirien du nom de Allomo kouassi. C’EST aussi un modèle d’appui aux programmes de développement de nos États. «

L’idée est intéressante, tout comme le concept qui permet à plusieurs personnes de s’unir, d’intégrer une structure coopérative et de financer un projet, un pont à bascule, une école ou un collège privé, un hôtel, une station service. La liste des projets est infinie et concerne l’ensemble des activités économiques d’un pays.

La proposition : “NOUS AVONS POUR AMBITION D’INSTALLER LE DÉVELOPPEMENT COOPÉRATIF DANS L’ESPRIT DE NOS CONCITOYENS PAR LA COPROPRIÉTÉ. La place d’actionnaire pour l’école coûte 2.400.000 FRS. Pour la station service , l’action c’est 1.000.000 FRS. Le kit ( école et station) est à 3.000.000 FRS soit une réduction de 400.000 FRS. Comme expérience nous avons déjà avec ce même modèle ; la copropriété, construit un pont bascule à Zagne , un collège à Bonguera et une station en cours de construction à Wassadougou. Nb nombre de places sur chaque projet est de 30 places.”

Le problème majeur est que le montant de l’investissement est très important souvent compris entre 1 et 3 millions FCFA, est limité à une partie de la population.

 

Projets en 2020 :

 

Site internet :

page facebook Kouassi projet

page facebook scop heve.a

 

Bruno de son côté, souhaite au sein de Kalune proposait des projets en copropriétés, peut-être avec la Scop Hevea ou avec ses partenaires. La question est posée pour 2020. Mais ce qui est certain, est que ce principe coopératif de copropriété à de l’avenir, à condition d’être confié à des personnes sérieuses.

 

error: le contenu de ce site est protégé