L’agrobusiness
II L’AGROBUSINESS
« L’agriculture :
L’agriculture ivoirienne représente un élément très important de son économie (2/3 des emplois, 70% des recettes d’exportation). […] Les agriculteurs traditionnels préfèrent cultiver les cultures de rentes, que les cultures vivrières, alors qu’ils pourraient diversifier leurs revenus, reposer les sols, pérenniser et développer leurs activités.
[…] Le développement de l’agro-business ou la mécanisation de la production est inévitable ; il est donc indispensable de structurer la filière et d’apporter un cadre légal souple, peu contraignant afin de permettre son développement.
Qu’est ce que l’AGROBUSINESS ?
« Le terme d’agrobusiness (ou agrobusiness) est un anglicisme désignant l’ensemble des activités économiques liées à la filière agricole dans les secteurs industriels, commerciaux et financiers : en amont les intrants (engrais, pesticides, semences, machines), agriculteurs ; en aval les industries de transformation et la commercialisation des produits agricoles. L’agrobusiness est une agriculture très moderne où la production, menée le plus rationnellement possible (intensive autour des villes, extensive dans les espaces plus isolés), est pleinement intégrée à la stratégie commerciale d’une grande entreprise capitaliste. »
La gestion de l’espace agricole africain :
Depuis la grave crise alimentaire de 2008, qui a conduit à de violentes émeutes de la faim ; des groupes agroalimentaires et financiers s’accaparent des millions d’hectares de terres fertiles à travers l’Afrique. 60 à 80 millions d’hectares (4 fois la surface de la France !) parmi les plus fertiles ont été arrachés aux petits agriculteurs par des puissances agroalimentaires ou financières en quelques années.
Mais l’exemple Togolais est à suivre, le pays a décidé de développer son agriculture nationale et sa fonctionne.
La maitrise du foncier est une priorité pour les états africains, car ils savent qu’ils peuvent vendre ou louer les terres à des gros investisseurs étrangers, mais ils ont besoin de grandes surfaces (supérieur à 1.000 hectares).
[…] C’est une attaque massive sur le bien d’autrui et une expropriation des terres légalisées par les institutions internationales ou supranationale qui forcent les états à accepter ses accords.
Cette situation met en danger l’agriculture locale, la diversité de la production, l’emploi et l’avenir des sols qui seront surexploités.
« Avec ses 65% du stock mondial de terres arables non cultivées, l’Afrique attise la convoitise des investisseurs internationaux. L’ampleur prise par l’accaparement des terres sur le continent inquiète la société civile et menace la priorité fondamentale d’assurer la sécurité alimentaire.»
Mais il faut le rappeler, le vrai propriétaire des terres, du ciel et de la terre, c’est notre DIEU !
extrait du livre l’affaire des RSI