Situation Alimentaire dans le monde
« La situation sanitaire et sociale aujourd’hui : 24 000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde. Un milliard d’êtres humains n’a pas accès à l’eau potable.
Plus de 10 millions d’enfants de moins de cinq ans décèdent chaque année faute d’accès aux médicaments ou à des soins essentiels.
Ce n’est pas faute de ressources : nos sociétés n’ont jamais produit autant de richesses. Mais le système commercial et financier actuel favorise l’enrichissement des pays et des populations les plus riches au détriment des plus pauvres. Cette situation est inacceptable. .
En 2005, les Nations Unies ont mis en place les objectifs du Millénaire pour le ddéveloppement, un projet ambitieux.
En 2005 commence le compte à rebours vers la réalisation des que vous vous êtes engagé à atteindre en 2015. D’ores et déjà, un premier objectif, celui d’assurer à toutes les filles d’ici 2005 un accès équitable à une éducation de base, ne sera pas atteint. Lors de l’Assemblée générale des Nations unies de septembre 2005 et du sommet des chefs d’Etat des 8 pays les plus industrialisés en juillet prochain, je vous demande de démontrer l’engagement de la France pour en finir avec la grande pauvreté dans le monde : .
en annulant la dette des pays les plus pauvres et en reconnaissant la primauté des droits humains fondamentaux sur les remboursements de dette ;
en doublant l’aide au développement dès 2006 et en la mettant réellement au service des plus pauvres ;
en cessant dès à présent les pratiques de dumping et en permettant aux pays en développement de protéger leurs agricultures ;
en abrogeant les paradis fiscaux et en levant le secret bancaire ;
Ces mesures ne permettront à chacun d’avoir accès à l’alimentation, à une eau potable, à l’éducation et à la santé qu’avec l’implication des populations concernées. Un véritable partenariat exige de donner aux citoyens et pays du Sud toute leur place dans la conduite des affaires mondiales. Atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement, c’est possible. C’est une question de volonté politique. » .
« Concernant les promesses d’aides supplémentaires, Nicolas Guihard de la coalition 2005 : plus d’excuses ! précise : « les Nations Unies ont été très claires sur la nécessité de débloquer 50 milliards de dollars d’aide additionnelle dès maintenant pour espérer atteindre les Objectifs du Millénaire. Atteindre ce chiffre en 2010 est une perspective beaucoup trop lointaine. Si cet accord du G8 permettra sans aucun doute de sauver des vies, les estimations de l’action mondiale contre la pauvreté rappellent qu’en 2010, 37000 personnes continueront de mourir chaque jour du fait de l’extrême pauvreté. Les pays donateurs doivent dès aujourd’hui passer à la vitesse supérieure ». .
Sur l’annulation de la dette, Michel Roy ajoute qu’« en acceptant d’annuler 100% du stock de la dette multilatérale de 18 pays, les membres du G8 reconnaissent enfin tacitement leur responsabilité dans l’endettement non maîtrisé des pays du sud. Mais cet accord reste toutefois limité à un nombre trop restreint de pays et doit être élargi ».[1]
A notre petit niveau, nous pouvons agir en soutenant des associations et O.N.G. qui interviennent dans le développement durable (gestion de l’eau et de l’agriculture) afin de permettre aux populations souffrant de « famine » de s’auto-alimenter.